En tant que psychopraticien j’accompagne les personnes qui souhaitent comprendre et modifier leurs mécanismes psychiques pour améliorer leur quotidien.
Mon travail repose sur l’analyse des motivations profondes et des conflits internes, en m’appuyant sur plusieurs outils et notamment sur la méthode de Paul Diel parmis d’autres approches psychopratiques.
Chaque individu possède des motivations subconscientes qui influencent son comportement, ses réactions émotionnelles et ses relations.
Ces motivations peuvent être conflictuelles : entre ce que l’on désire vraiment et ce que l’on croit devoir être, entre ce que l’on ressent et ce que l’on se permet d’exprimer.
Mon approche consiste à mettre en lumière ces tensions internes, afin de permettre un ajustement plus juste et plus fonctionnel du comportement.
J’aide mes patients à :
Identifier les désirs authentiques qui sous-tendent leurs actions.
Déconstruire les autojustifications qui empêchent le changement.
Modifier les schémas répétitifs qui entretiennent la souffrance.
Repérer les mécanismes de défense et les stratégies d’évitement.
Chaque personne a un fonctionnement psychique unique. Mon approche s’adapte donc au mode de pensée spécifique de chacun. Je travaille avec des outils variés, selon le profil et les besoins de la personne :
➡️ Approche analytique et motivationnelle : Identifier les conflits internes et les désirs inconscients.
➡️ Travail sur la régulation émotionnelle : Développer des stratégies alternatives aux mécanismes dysfonctionnels.
➡️ Restructuration cognitive : Modifier les schémas de pensée qui entretiennent les comportements problématiques.
➡️ Développement de l’autonomie psychique : Rétablir un cadre interne stable pour éviter la répétition des schémas toxiques.
Si vous souhaitez engager un travail thérapeutique, que ce soit pour sortir d’une relation toxique, modifier un comportement narcissique, ou travailler sur une dépendance aux anxiolytiques, je vous accompagne dans cette démarche avec une approche rigoureuse et adaptée à votre situation.
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Le terme « pervers narcissique » est généralement attribué au psychanalyste français Paul-Claude Racamier, qui l’a popularisé dans les années 1980.
Le concept de « pervers narcissique » n’est pas reconnu comme entité clinique officielle dans les classifications psychiatriques. On l’emploie souvent pour décrire des comportements manipulateurs et narcissiques, mais il demeure un terme popularisé. Il est donc facile de coller rapidement cette étiquette sans se questionner plus en profondeur. Pour autant, il ne faut pas minimiser la réalité de certaines dynamiques relationnelles toxiques : certaines personnes traversent des difficultés sérieuses qui méritent un vrai accompagnement.
J’accompagne les personnes qui ont été confrontées à des relations pathogènes, où la manipulation, la domination et l’invalidation émotionnelle ont causé des dommages psychiques profonds.
Les victimes de pervers narcissiques développent souvent :
Une perte de repères émotionnels et une difficulté à faire confiance à leur propre perception.
Une confusion mentale liée à la dissonance cognitive entre les discours et les actes du manipulateur
Un effondrement de l’estime de soi, souvent entretenu par des schémas de culpabilisation et d’auto-dévalorisation.
Mon travail consiste à reconstruire une perception claire de la réalité, restaurer les processus d’autoévaluation et remettre en place un cadre interne stable pour éviter de retomber dans des situations similaires.
Contrairement à une idée largement répandue, une personne ayant un fonctionnement narcissique pathologique peut évoluer, à condition de prendre conscience des mécanismes psychiques qui régissent ses interactions et d’accepter un travail en profondeur.
Le narcissisme pathologique repose sur :
Une rigidité des mécanismes de défense (refus de la remise en question, projection de la faute sur autrui).
Un besoin de contrôle sur l’environnement pour éviter toute remise en cause interne.
Un fonctionnement sur la justification plutôt que sur l’introspection.
Dans un premier temps, l’objectif est d’observer les schémas récurrents sans les rationaliser immédiatement. Ensuite, le travail porte sur l’identification des peurs sous-jacentes (peur de l’effondrement narcissique, peur du rejet, peur de l’insignifiance) pour permettre une reconfiguration progressive des comportements et des modes relationnels.
La recherche sur les altérations profondes de la personnalité induites par un traitement prolongé par benzodiazépines reste très limitée. La majorité des études se concentrent sur la dépendance, les troubles cognitifs ou les réactions paradoxales (comme une désinhibition ou des comportements agressifs) plutôt que sur des modifications de la personnalité à grande échelle.
Par exemple, Heather Ashton a évoqué dans ses travaux des réactions paradoxales pouvant se traduire par des changements comportementaux inattendus. De plus, quelques études de cas publiées dans des revues spécialisées, telles que le Journal of Clinical Psychopharmacology, rapportent des observations de changements drastiques dans la personnalité de certains patients, bien que ces rapports reposent sur des échantillons restreints et ne permettent pas de généraliser ces effets.
Bien que certains indices suggèrent que l’usage chronique des benzodiazépines puisse, chez une minorité d’individus, entraîner des altérations comportementales marquées, la littérature scientifique disponible sur les troubles profonds de la personnalité dans ce contexte demeure encore insuffisante pour établir un lien de causalité robuste.
Mon approche consiste à accompagner cette transition en travaillant sur des stratégies alternatives de régulation émotionnelle (exposition progressive aux situations anxiogènes, développement de la tolérance à l’inconfort, restructuration cognitive des croyances sur l’anxiété).
Les benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères) créent une double dépendance :
Le sevrage doit être progressif et structuré pour éviter :
Les rebonds anxieux dus à un arrêt trop brutal.
Le découragement lié aux symptômes de sevrage
La recherche de solutions de substitution non adaptées.